Aménager dans un nouvel endroit est très excitant, surtout – mais pas seulement – quand c’est le tout premier logement !
Faute d’expérience, on s’appuie sur ce que l’on connaît, c’est à dire, en général, les choix de nos parents. Et souvent inconsciemment, on reproduit un environnement connu, rassurant.
S’il faut bien commencer d’une manière ou d’une autre, en réfléchissant mal, on se heurte parfois à des problèmes supplémentaires dont on se serait bien passé, mais surtout qu’on aurait pu éviter.
Quel est donc ce piège dans lequel il ne faut pas tomber ?
Une pièce est unique, elle a un fonctionnement qui lui est propre, un espace de circulation singulier. À moins de tout casser et tout refaire (et ce n’est pas le même budget), il va falloir s’adapter.
Ce ne sont pas nos meubles qui doivent rentrer coûte que coûte dans l’espace mais bien à nous de jauger si nous les gardons en totalité, partiellement ou pas du tout.
De même, acheter ou stocker des meubles avant même d’avoir trouvé notre logement est une mauvaise idée.
À fortiori, si nous ne tenons pas compte des ouvertures, de la dimension des murs pour acheter notre mobilier, nous prenons un sacré risque !
C’est pourquoi suivre d’instinct le « déjà vu » en matière d’ameublement et acheter ses meubles avec des « croyances » souvent limitantes, peut tout gâcher !
Comment cela va t’il se traduire concrètement ?
Le premier logement
Il est souvent petit, d’où la nécessité de bien étudier le plan avant de se lancer.
Si notre instinct nous pousse à acquérir une télévision de grande taille et le meuble TV qui va avec, comme chez papa-maman, il y a fort à parier que ces 2 objets « mangent » une bonne partie de la pièce. Idem pour le canapé et la table de salle à manger…
Si pour couronner le tout, nous n’avons pas au préalable tenu compte des fenêtres existantes ni de la profondeur de la pièce, on se retrouve dans un espace engoncé, qui nous oppresse… et ce n’est pas le but.
Une démarche contre productive
Ce logement, nous en avons rêvé, nous l’avons maintes fois imaginé. Or, une seule erreur d’appréciation des volumes et c’est la douche froide !
Trop de mobilier dans un petit espace est catastrophique, tout comme trop peu de mobilier dans un grand espace l’est aussi.
Si cela va de soi en le disant, on remarque que ce n’est pas si simple…
Nombreux sont ceux qui minimisent l’impact d’un mauvais aménagement. « Ce n’est pas si grave ».
Ben si, en fait ça l’est !
Notre vie est impactée
De façon quotidienne !
Dans le cas de l’achat impulsif et encombrant, on se retrouve coincé avec :
- Un espace de vie restreint.
- Une impression de « manquer d’air ».
- Une circulation difficile.
- L’agacement et la fatigue qui en découlent.
Cela peut se traduire plus globalement par :
- Des difficultés à prendre sa place.
- De l’épuisement sans « raison ».
- Des humeurs qui font le yo-yo.
- Un mal-être que l’on a du mal à identifier.
Sortir du cadre
Il ne faut pas hésiter à sortir du cadre dans lequel on a baigné. Ouvrir son esprit et observer.
Avons-nous absolument besoin d’un gigantesque meuble TV pour soutenir la non moins gigantesque TV de nos rêves, grand format pour les soirées ciné ? Probablement pas.
La Télé pourra être installée au mur. Il existe des supports muraux pour tous les types d’appareils. Inutile de s’entêter. Notre meuble pourra ainsi être moins encombrant, moins profond, et l’espace de circulation en sera augmenté.
Cela vaut pour tout. Une table ronde extensible peut être plus judicieuse qu’une table rectangulaire non extensible et de dimensions suffisantes pour recevoir de temps en temps… ou télétravailler à l’occasion.
Il est fort probable qu’une grande table rectangulaire finisse collée contre un mur faute de place au quotidien et devienne, de fait, un vaste (et très pratique 😉 ) lieu de stockage.
Cela renvoie 2 signaux forts :
- Le manque
- Le bazar
Pas idéal donc, encore faut-il en avoir conscience …
Cette « erreur » n’est toutefois pas irréversible.
Le mobilier se change facilement, se revend et se rachète sur les sites d’occasion.
Au pire on aura perdu un peu de temps et d’énergie, au mieux, on aura appris à nos dépends !
Et vous, êtes-vous plutôt du genre obstiné ou flexible ?
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